exposition de
 

Tamar Rojas

Chili -  France - Collectif Mix’art Myrys
 

El Cuerpo Me Lleva

Emmenées par le Corps

 installation / sculptures - technique mixtes 

Du 06 au 26 avril 2017
du mardi au dimanche de 15h à 19h et jusqu’à 20h30 les jours d’événements 

Vernissage le 07 avril à 18h30

Avec en concert  La Gitana Tropical

Un mélange entre les rythmes de Caraïbes et des Antilles tel que La Guajira, le « Son » cubain, le « Mass » ,le Gwoka , la biguine de la Guadeloupe, le « Bélé » de la Martinique, sans oublier la racine afro-cubaine et le jazz.
https://soundcloud.com/la-gitana-tropical

 Les installations et sculptures réunies sous le titre El curpo me lleva ont été réalisées entre 2013 et 2016, elles partent toutes d’une même base : le moulage d’une partie du corps de femmes rencontrées par l’artiste, proches ou non. De cette apparente similitude émergent peu à peu des histoires singulières – histoires intimes, histoires sociales.

Mise en lumière Maïlis Gourdon
Création sonore Malexdiaz Buendia

Tamar Rojas est née au Chili en 1985, elle s’installe en Espagne puis en France au début des années 2000. Elle installe son atelier au sein du collectif Mix’Art Myrys à Toulouse en 2013.
Partant le plus souvent de sculptures aux techniques et matériaux divers, les pièces de Tamar Rojas se déploient dans des configurations plurielles : installations, assemblages, mises en scène, scénographie, création marionnettique.

« Aujourd’hui la principale thématique de mon travail est la femme, représentante de la féminité, victime des canons de beauté et de la hiérarchie des genres.
Il est difficile d’expliquer comment j’ai commencé à travailler sur ce thème. Une introspection s’est liée au processus – un regard porté sur mes étapes de vie en tant que femme dans cette société, dans un pays Européen. Et puis mes racines, ma terre, mon pays, qui m’ont bercée pendant tant d’années, où j’ai grandi sur un schéma matriarcal, cassé par une dictature, me bousculant au travers de plusieurs générations.
Mon travail part d’une ré-organisation du réel, à partir du déplacement d’informations d’un contexte à l’autre, avec diverses logiques adoptées selon que les raisons sont sociales, culturelles ou émotionnelles.
C’est avec la sculpture que je me sens en phase, mes pensées sont sculpture, je ne peux rien faire contre le temps, ni contre l’espace, c’est seulement avec l’espace et d’autres éléments que je peux mener mon discours. Pour moi, réveiller ce qui est endormi est le plus important, réfléchir et méditer à ce que nous avons, là, et que nous avons peut être oublié… »