jeudi 28 juin - 19h00  état de fabrique  Les Philosophes Barbares Z. ça ira mieux demain


 

En partenariat avec le Tactikollectif

dans le cadre "LE TEMPS DE LA PALESTINE"

jeudi 28 juin à 20h30

Paroles Passagères

Mahmoud Darwich et Badr Châker as-Sayyâb

Poèmes …et Musique

Après plusieurs années passées en terre de poésie arabe contemporaine, Paroles Passagères est la suite logique de Double Exil (poèmes de Mahmoud Darwich). Pour nous, donner à entendre la poésie de ces deux poètes n’est pas anodin. Bien au contraire ! Dans un monde où la fragilité des corps s’oppose à la violence des armes, il s’agit d’une urgence.  L’absolue nécessité de donner à entendre une parole de notre temps.
 
Révolte, déracinement, exil, identité, amour…nous faisons nôtres les mots de Mahmoud Darwich : « …la poésie ne quête ni solitude ni grande vogue, et ni l’une ni l’autre ne sont des critères valables pour juger de sa beauté. Mais je sais aussi, quand je pense à ceux qui dénigrent la poésie politique, qu’il y a pire que cette dernière : l’excès de mépris du politique, la surdité aux questions posées par la réalité et l’Histoire, et le refus de participer implicitement à l’entreprise de l’espoir. » Quant à Sayyâb, éternel amoureux, il fut ce poète visionnaire qui mettait déjà son peuple en garde dans son « Testament d’un agonisant : « Craignez la vipère qui se glisserait sur la terre fraîche d’Irak ! » Inutile de dire que la vipère s’y est installée pour quelques temps.

Amicalement
 
Avec :
Erick AUGUSTE : Voix
Abdeljalil QOUDOUSS : Guitare et Gumbri  
Mohamed BOUHARRAT: Derbouka et Guitare

Paroles Passagères est un spectacle présenté par l’association « LES BARBARESQUES »
                               


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Mahmoud DARWICH
(Birwa, Galilée, 1942 – Houston, USA, 2008)
Poète exigeant qui n’a cessé de se remettre en question et de se renouveler. Connu d’abord comme le « poète de la résistance palestinienne », il a revendiqué par-dessus tout sa qualité de poète, sans rien renier de son engagement en tant que citoyen. Sa poésie a depuis longtemps traversé les frontières du monde arabe. Ses principaux traducteurs en langue française sont Elias Sanbar, Olivier Carré et Abdellatif Laâbi.


 
Badr Châker as-SAYYÂB
(Jaykour, Irak, 1926 – Koweït, 1964)
Considéré comme le père fondateur de la poésie arabe moderne parce qu’il a été l’un des premiers à écrire en vers libres, mais aussi parce qu’il a abordé la poésie en visionnaire. Avant tous les autres, il sut marier la référence mythologique et le vécu quotidien, le politique et l’intime, le national et l’universel. Rongé par la maladie, il est mort encore jeune dans la solitude et le dénuement. « Testament d’un agonisant », « En attendant une lettre » et « Le chant de la pluie » sont traduits par André Miquel.

Mahmoud DARWICH

Traduction : Elias SANBAR (ACTES SUD, BABEL)
Murale (extrait)   
C’est mardi, et le temps est clair (extrait)
Pourquoi as-tu laissé le cheval à sa solitude ? (extrait)  
Poème de la terre (extrait)
Etat de siège (extrait)   
La balle de grâce   
Pour décrire les fleurs d’amandier
Nous aussi, nous aimons la vie  
Air gitan
Tu es maintenant un autre que toi (extrait)